La dernière fois, j’étais en train d’expliquer à ma better half que oui, je faisais (souvent) pipi dans la mer.
Et il était choqué.
D’ailleurs, il a tellement ri, qu’il a failli boire la tasse – on était évidemment dans la mer quand je lui ai dit ça – mais il a fait attention parce qu’il avait peur d’avaler de l’eau avec du pipi dedans.
Vous aimez quand je vous parle de ça dès le matin ou pas ?
Et en plus de s’étouffer tellement il se marrait, il était outré. Mais outré drôle. Et depuis sa presque noyade et mon énième pipi dans l’eau, j’ai réfléchi à tous les trucs que tout le monde fait mais que personne n’ose admettre. Comme faire pipi dans la mer donc. Ou dans la douche.
Haaaaaaannnnn tu fais pipi dans la douche ?
Mais arrêtez, vous aussi vous le faites.
Boire à la bouteille quand personne ne regarde. Perso je le fais même quand tout le monde regarde parce que je ne respecte rien.
Ne pas laver ses soutien-gorges assez souvent. Avant de voyager en full time et donc de vivre dans des pays où la température avoisine très souvent les 40°c, je pense sincèrement que je les lavais une fois par mois. Max.
Passer le balai et la serpillère AUTOUR des meubles. Arrêtez, les seules personnes qui enlèvent les chaises de la table à manger pour passer la serpillère en dessous de la table, ce sont nos mamans.
Pleurer dans des situations ridicules. Parole de celle qui a fondu en larmes au moment de devoir faire le renouvellement de son visa parce qu’elle ne comprenait pas ce qu’il ya avait écrit sur les panneaux de l’accueil.
Se tromper de poubelle de recyclage quand on doit jeter un détritus à l’extérieur de chez nous. Là où j’habite, il n’y a pas de recyclage. Et les gens jettent les choses par terre par leur fenêtre de voiture, ce qui ne me donne pas DU TOUT envie de les assassiner. Mais à chaque fois que je reviens en France, je bug au moment de jeter de mon café à emporter, avant de l’abandonner dans ce que je pense être la mauvaise poubelle.
Laisser une lumière allumée dans la maison pour dissuader les voleurs.
Oublier d’éteindre une lumière alors que l’on est sur le pas de la porte et la laisser allumée par flemme. Au moins ça dissuadera les voleurs.
Manger des “plats” qui ne respectent rien mais qui nous réconfortent comme jamais. Je me souviens de mes années babybel fondu au micro-ondes et coquillettes à la vache qui rit et au bouillon de légumes ; c’était grandiose. C’était aussi avant que je découvre ce qu’était la cellulite.
Suivre l’actualité de gens que vous ne connaissez pas et avec lesquels vous n’avez rien en commun. Je suis majoritairement des blogueurs voyage. Quelques blogueurs sport, et beaucoup de gens qui ont changé de vie et s’occupent de l’environnement / des animaux / des humains. Je me sens proche de ces personnes parce qu’elles m’inspirent et me donnent des idées et de la motivation. Et puis j’apprends plein de trucs. Mais je suis aussi quelques blogueurs “skincare” ou “makeup” alors que je les seuls produits que j’utilise se résument à de l’aloe vera sur ma tête et du monoi sur mon corps, le tout depuis dix ans. Et puis c’est tout. Ah si, depuis que je les suis je fais aussi des masques en tissu dans mes vols long courrier. Mais on parlera de ça dans un prochain article. Et pour le make up, les deux fois dans l’année où je mets du mascara, si je ne me mets pas le goupillon dans l’oeil, c’est une (grande) victoire.
Alors pourquoi ?
Je pense que les vidéos sur des sujets qui ne nous intéressent pas vraiment sont un peu comme les films que l’on adore détester : ça nous fait parfois du bien de regarder du contenu sans vraiment le regarder. Comme si l’on déconnectait notre cerveau tout en ayant quelque chose pour le maintenir à demi-éveillé.
C’est un peu comme quand on regarde Legally Blonde 2. Mais arrêtez, vous savez très bien qu’il est sur Netflix. Tout le monde le sait. Et tout le monde le regarde.
Prendre les petites bouteilles de shampoing et d’après-shampoing dans les hôtels (et les charlottes de douche, la crème pour le corps, les pains de savon, le gel douche, les cotons etc – selon le niveau). Perso, voyageant tout le temps, je prends (seulement) les après-shampoings. Parce que je ne sais jamais quelle sera la prochaine fois où je pourrais trouver n’importe quel truc qui pourra m’enlever le sac de noeuds capillaire post snorkeling.
Et laissez-moi vous dire que mes cheveux ont survécu à un mois en Tanzanie, deux mois à Zanzibar et un mois au Kenya seulement grâce à des mini bouteilles d’après-shampoing savamment chipées dans un hôtel dans lequel je n’avais passé que trois nuits.
J’ai demandé autour de moi les choses que tout le monde faisait sans jamais le dire, et j’ai eu des réponses… cocasses. Vous pouvez partager les vôtres ou me les envoyer en DM. Ou les garder pour vous parce que vous n’assumez pas, je ne suis pas là pour juger.
Bande de lâches.