Il y a des choses qui me rendent dingue. Et il y en a (toujours) d’autres, qui m’agacent. Vous savez, toutes ces petites choses vraiment pas graves mais qui me font lever les yeux au ciel et soupirer assez fort pour que le voisin m’entende.
Quand le noyau de l’avocat tombe par terre parce qu’il est glissant et qu’il m’échappe des mains, laissant plein de petits éclats verts sur le sol de la cuisine
Quand j’achète des élastiques à cheveux qui sont en fait beaucoup trop petits mais que je ne le réalise que lorsque j’en essaie un une fois chez moi
Quand je me cogne contre ma plante suspendue dans mon appartement. Elle est là, au même endroit depuis presque 5 ans, et je continue d’être surprise de la trouver au-dessus de ma tête quand je me relève de mon fauteuil.
Quand je me laisse un bout de gâteau au frigo pour plus tard, que je lutte pour ne pas le manger en entier et me faire plaisir à un autre moment, que je l’oublie et n’y repense que lorsqu’il n’est plus bon.
Quand quelqu’un met son doigt sur mes verres de lunettes pour les poser à un autre endroit et que j’ai les empreintes digitales de quelqu’un au milieu de mes yeux qui n’y voient déjà pas grand chose.
Quand je précise que si le vin blanc est même un tout petit peu sucré je ne vais pas aimer, que l’on me dit que ce n’est pas sucré et qu’il l’est en fait, m’obligeant à boire un vin qui pour moi est liquoreux parce que je n’ose pas le dire au serveur.
Quand on me dit “pas de soucis je m’en occupe” et que la personne ne s’en occupe pas du tout.
Quand je reçois un avis de passage du livreur avec écrit “non localisé” alors que j’ai passé la journée à télétravailler à la maison et que par conséquent, j’étais très facilement localisable.
Quand un restaurant me dit “on ne prend pas les réservations mais passez vous aurez de la place”. Que je passe. Qu’il n’y a pas du tout de place.
Quand l’ophtalmo ne me dit rien quand je lui demande si “c’est un B non ? Ou un D ? Ah non un O” et qu’il se contente de changer de slide projetée en mettant un police beaucoup plus grande. “Bon bah là c’est un A, au moins y’a pas de doute”.
Quand je vais à un rendez-vous, que la personne est en retard et qu’elle ne s’excuse pas en arrivant.
Quand je dis Tinder au lieu de Linkedin. Franchement je suis sûre que l’on peut trouver un job via Tinder et un mec sur Linkedin.
Quand quelqu’un commence sa phrase par “Mais t’as pas peur que…” en exprimant l’une de ses peurs, me projetant l’une de ses angoisses à laquelle je n’avais jamais pensé et qui reste un peu ancré dans mes oreilles alors que je ne l’avais même pas considérée avant quelques secondes.
Quand je parle avec quelqu’un qui est fier de ne rien avoir à faire de l’environnement “parce que de toute façon d’ici là on sera mort”. Si c’est le cas j’espère que tu seras de ceux qui ne partiront pas dans les derniers.
Quand les gens crient.
Quand quelqu’un me balance un énorme secret avant même que j’ai dit si oui ou non je voulais bien être au courant du secret.
Quand on me dit “tu vas adorer”, et que je n’adore pas du tout.
Quand une personne négocie de façon totalement lunaire sur Vinted. “Je te les prends à 8€ au lieu de 60€ ça te va ?”
“Bah.. non.”
Quand je vois les lumières allumées de l’immeuble en face du mien alors que je sais que plus personne n’y travaille à cette heure-ci.
Quand la personne devant moi ne me tient pas la porte du tourniquet dans le métro.
Quand j’oublie que j’ai mis du mascara et que je me gratte les yeux avant de retrouver une tête de panda dans le miroir.
Quand un serveur prend notre commande, que je m’imagine toute une histoire d’amour avec le plat que je viens de commander et qu’il revient pour me dire qu’en fait il n’y en a plus.
Quand j’écris un article sur les petites choses qui m’agacent et que le voisin d’à côté se met à utiliser sa perceuse.