haaaave you met Tinder? / part 1

Dans la catégorie “Je retourne ma veste plus vite que je ne bois une pinte un jeudi soir”, j’ai découvert Tinder. Ouais en 2017. Bon, j’ai un peu de retard ok, mais les années précédentes j’étais beaucoup trop occupée à expliquer à coup de grand monologue pourquoi ce n’était que les bas fonds des relations amoureuses, là où tout le romantisme venait rendre son dernier souffle. Je ne sais pas si j’avais tort, mais en tout cas, Tinder c’est comme faire du shopping sur Asos alors que tu n’y es pas allée depuis 6 mois : TROP

Trop de gens, trop de descriptions, trop de codes, trop choses à prendre en compte, trop d’avis à demander aux gens qui t’entourent. Et je n’y suis que depuis 48h. Les gens qui ont téléchargé l’app depuis plusieurs années doivent sacrément être organisés. Tinder, c’est comme une To do list dont tu ne verrais jamais le bout.

J’ai l’impression d’ouvrir ma boîte mail en retour de vacances, tu dois tout lire, prioriser les choses, répondre aux requêtes utiles, zapper les moins importantes, et à chaque fois que tu refresh ta boîte mail, tu as quelque chose à lire de nouveau.

Sur Tinder, tu dois être multi task, réussir à suivre plusieurs conversations en même temps en t’adaptant au ton de la personne que tu as en face. J’ai vu tellement d’amies tenir une conversation en vrai tout en continuant de swiper, taper, pianoter ; Tinder, c’est un job à part entière. Et comme tout bon job, il y a les bons, et les mauvais côtés. Et certains reviennent alors que tu n’as clairement pas envie de les voir plusieurs fois. Ni une. Ni jamais en fait.

Petit florilège je vous entends scander ?

Allez, c’est bien parce que c’est vous.

Les mecs juste pas polis. Mais alors pas du tout

Tu parles avec un mec, et tu te rends compte qu’il est juste de passage à Paris pour une nuit, ou qu’il cherche un truc que toi tu ne cherches pas (note pour plus tard ; TOUJOURS lire les descriptions), ou tu parles simplement avec lui, et quand tu checkes de nouveau tes messages quelques heures / jours plus tard, tu te rends compte que le mec a disparu. En fait, il t’a juste “unmatchée”.

Ouais, ça existe.

Et laisse-moi te dire qu’il n’a pas pris la peine de te dire quoi que ce soit avant de disparaître dans les affres de l’enfer tinderesque.

Alors si tu nous lis, toi le Roger qui m’a dit que ma photo avait une lumière “d’une dualité ostentatoire”, laisse-moi te dire deux, trois choses : 

1 –  J’ai été assez polie pour ne pas te virer après avoir lu ta phrase de débile qui met les adjectifs les uns à la suite des autres pour palier à son manque de culture. Juste, j’aimerais qu’on le souligne.

2 – J’ai été assez cordiale pour te répondre alors que ta phrase d’intro était “salut”

3 – L’éducation, la politesse, tout ça. Merde.

Les “photos non contractuelles”

Les gars les gars les gars*… Pourquoi vous mettez des photos de vous d’il y a 7 ans. Tu le sais qu’on va le voir si tu arrives avec 30 kilos de plus ou de moins. Tu penses nous tendre un piège dans une rue à sens unique pour que l’on ne puisse pas faire demi-tour ? 

Pourquoi tu mets des photos de toi au tennis alors que tu n’as pas touché à une raquette depuis 8 ans ? Dans ces cas-là tu mets une photo de toi qui regardes Roland Garros, c’est plus honnête. 

*Marche sûrement pour les filles aussi, aucun de mes potes n’est plus sur Tinder parce que visiblement ils ont compris avant moi que les affres de l’enfer avaient une app dédiée.

Les 728282 critères

Les 728282 critères et la sensation que certains cherchent des types mais alors très très arrêtées, un peu comme lorsque l’on cherche le legging parfait et que l’on doit cocher des cases sur Asos. Environment friendly / coton recyclé / gris / T36 / ship to France.

Et puis ce n’est que très rarement bienveillant ou drôle, mais le plus souvent agressif et mal écrit : sportive / qui a du caractère mais pas cass couil / qui aime dansé / avec des formes mais pa grosse.

AH.

Bon, bah toi achète-toi un abonnement Pornhub et laisse-nous tranquille. Et puis moi, bah moi, j’ai fini par trouver mon legging alors je suis contente.

Les agressifs du mot

Souvent ceux qui postent des photos d’eux en train de faire des doigts d’honneur (à quel moment vous pensez que c’est sexy / cool / agréable ?) ont une description qui transpire l’ego surdimensionné qui franchement n’a vraiment pas lieu d’exister. Bien que pour moi, cela n’a JAMAIS lieu d’exister. 

Mat, 31

Si tu n’as pas de second degré ça ne sert à rien de matcher. Si tu n’aimes pas le gaming non plus. +1 si tu as la référence de insérer une phrase mal écrite d’un film “culte” 

Bon, je file, j’ai mon date qui m’attend.

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