haaaave you met Tinder? / PART 3

Je m’étais dit que je m’arrêterai au deuxième volet, et puis il y a quelques jours, un mec Tinder m’a demandé si je pensais être capable de le battre à un concours de pets. 

Voici donc le volet numéro trois de ma série “Haaaave you met Tinder”.

Les concours de pets

Je ne sais pas si l’on peut en faire une catégorie, mais il méritait d’apparaître ici. Parce qu’outre cette phrase d’accroche qui a value de m’étouffer avec mon café, j’ai eu le temps de faire une capture écran (que j’ai envoyée à 27282 personnes), et quand je suis revenue pour lui dire qu’il avait fait rire — jaune — beaucoup de mes amies, il m’avait unmatchée. Tinder, ton univers impitoyable. Tadadadadadaaaaaa.

Les “My friends call me Romeo but you can call me tonight”

“Oh Romeo, pourquoi es-tu Romeo (alors que tu t’appelles Michel en vrai, tout le monde le sait), renie ta phrase d’accroche et abdique l’application des conseils de tes potes bourrés qui te garantissent que cela fera rire les nanas”. 

Les “here for a good time, not a long time”

Et crois-moi bien que l’on espère toutes que tu vas être parti plus vite qu’il n’en faut pour dire “hey beautiful”.

Les “hey beautiful”

C’est comme les “salut miss” ou les “hello princesse” en Français ; on est sur un non. Si les hommes pensent que l’on aime être appelées honey, babe, beaut’ et autre cutie par un mec dont on n’a jamais vraiment vu la couleur, il faut vraiment tout reprendre depuis le début.

Les fétichistes

Ou quand Tinder ressemble à une succursale d’un Eram un samedi de soldes. On te pose beaucoup trop de questions sur ta pointure, les chaussures que tu portes et on te complimente sur ta voûte plantaire que l’on aperçoit sur l’une de tes photos. La prochaine fois que je m’enfonce une épine dans le pied, je la mets aux enchères. Et j’utilise l’agent pour aller faire une pédicure.

Ceux qui ne sont pas là

Il y aurait visiblement une fonctionnalité payante de Tinder permettant de cibler des pays, même si l’on ne s’y trouve pas à l’instant T. 

Et si avec cette fonctionnalité, Tinder accède à un nouveau niveau d’organisation du cul — ou de l’amour, appelez ça comme vous voulez — il ouvre quand-même la porte à des frustrations que l’app venait à la base contrer. Tinder a toujours été là pour faciliter les rencontres. Mais pouvoir parler à des personnes qui ne sont pas dans notre pays alors que l’on vit une pandémie mondiale dont l’une des conséquences est la fermeture d’une grosse majorité des frontières ; c’est comme faire de la pub pour un McDo qui se trouve sur l’île d’à côté ; frustrant.

On parle des jours, des semaines, avec quelqu’un que l’on ne verra finalement jamais. Tant de blagues investies et de data consommée pour finalement un nom supplémentaire dans son iPhone dont on oubliera l’existence quelques mois plus tard. Tinder, ton univers impitoyable bis. Tadadadadadaaaaa.

Je vous dirais bien que c’est la fin de cette série mais Tinder c’est un peu comme une boîte de chocolats After Eight ; tout le monde trouve ça affreux, mais chacun continue d’y regoûter quand l’occasion se présente, “juste au cas où”.

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