Love&Anarchy — ou pourquoi les gens pensent que la vie de couple est forcément un truc chiant

Hey coucou les gars comment ça va ? Après quelques mois off à cause d’un problème de site et des dialogues de sourds avec OVH qui donnaient à peu près ça :

— Comment ça mon site a disparu ?

— Ah oui il y avait un délai avant que l’on ne l’efface à jamais

— Mais vous ne m’aviez jamais dit ça

— Ah bah non, on pensait que vous saviez. Mais dites-nous si on peut faire quelque chose pour vous

— Vous pourriez le retrouver ou me rendre mes données brutes ?

— Ah non ça ce n’est pas possible. Votre site est perdu. A tout jamais. Bonne soirée !

— …

Me revoici donc avec quelques articles sous le coude, et une présence temporaire en France qui me confère la joie de goûter à un confinement automnal. Je ne vais pas vous mentir, de mon côté je le vis très bien. On évolue dans une période très compliquée et cette année 2020 n’a pas été des plus faciles pour beaucoup de raisons, mais en tant qu’individu, je ne me plains pas et j’essaie de me souvenir chaque jour que je ne suis pas des plus malheureux, bien au contraire.

En temps de confinement et de mois de novembre gris, à défaut d’interactions sociales, j’ai des interactions avec Netflix chaque soir en attendant de pouvoir repartir sur les routes d’un autre continent. Et récemment, j’ai découvert la série Love&Anarchy. Bon, on ne va pas se mentir, le titre m’a évidemment fait beaucoup écho et c’est ce qui a retenu mon attention dans ce catalogue sans fin qu’est Tinder. Enfin Netflix. Enfin même combat.

Et oui, je vous prépare un Haaaave you met Tinder? part 2 !

Love&Anarchy, c’est une série suédoise qui se déroule à Stockholm autour de personnes qui évoluent dans le domaine de l’édition (je raconte le pitch, je ne spoile pas). 

Le personnage principal, Sofie (Inda Egvoll ; géniale), a un job de consultante qui lui permet d’avoir, a priori, la vie rêvée : mari canon, appartement aux airs de succursale de Fleux, et enfants brillants. Mais Sofie rencontre Max (on accueille chaudement Björn Mosten dans mon top 5 des mecs les plus hots, qui me donnerait presque envie d’aller m’installer dans un pays du nord), un informaticien qui a moitié moins de son âge et qui est aux antipodes de la vie parfaite de Sofie. Mais voilà, le truc, c’est que Sofie, elle s’emmerde un peu dans sa vie sensée être parfaite. Et Max, il a ce grain de folie qui va faire de la vie monotone aux teintes de gris jolies mais chiantes, un pantone multicolore.

Attends elle s’est reconvertie dans les critiques ciné ou quoi la petite là ?

Non, mais tout ça mène à quelque chose, je vous promets. Dans Love&Anarchy, on comprend très rapidement que la vie a priori parfaite de Sofie est franchement chiante, et que son couple y est pour quelque chose. On a de l’empathie, parce qu’on se le dise, qui voudrait une relation amoureuse chiante ?

Perso, je passe mon tour. Mais pour beaucoup, c’est un peu une fatalité, et qui dit relation de couple dit relation où l’on s’emmerde. Et si certains n’envisagent pas une relation sérieuse qu’en quelque chose d’autre qu’un ennui qui se répète jour après jour, je suis de ceux qui voient l’amour comme une aventure incroyable. L’expression “to settle down” qui veut dire “se caser” mais si l’on y regarde de plus près et d’un point de vue littéral :

to settle : s’installer

down : en bas, moins, inférieur

To settle down c’est se calmer, arrêter d’être fou, se détendre.

Laissez-moi vous dire que le jour où j’aurais envie de partager un bout de vie avec quelqu’un, ce sera pour me settle up et continuer à vivre la vie comme une aventure incroyable faite de voyages, de découvertes, de spontanéité, de plaisir, de sexe, de petits bonheurs, d’inattendus, de surprises et de rires qui sortent plus forts que l’on ne pensait.

Oui mais elle est marrante elle, à un moment, la routine est inéluctable et forcément la vie n’est plus une fête tous les jours

Mais qui a dit ça ? Qui a décidé que la vie ne devait pas être une fête tous les jours ? Après la fête, chacun l’organise comme il le veut. Si on a envie d’une fête posée sur le canapé en regardant Netflix un lundi, ou d’une fête au Kazaksthan le jeudi ; l’essentiel c’est que ça reste une fête, et que l’on soit heureux d’être là où l’on est, avec la personne qui est en face de nous, non ?

Je suis toujours surprise quand j’entends des gens dire qu’ils s’ennuient dans leur relation, qu’ils ne peuvent pas faire ce dont ils ont envie, qu’ils ont des obligations, que l’autre personne ne les “laisse pas” faire ce dont ils ont envie…

Chacun vit sa vie comme il l’entend, et évidemment que plus l’on grandit, plus on a d’obligations (si l’on choisit d’en avoir) (type enfants etc), mais on vit environ 90 ans sur terre — un peu moins vus les Marlboro Light et les gin tonics que l’on s’est enfilés dans notre vingtaine, et ceux dont l’on compte bien profiter dans les années à venir — autant faire de notre vie une succession de ups plutôt qu’une course  au settle down, non ?

On se retrouve vite pour parler de quelques fous rires vécus sur Tinder

D’ici là, 

Love&un peu d’anarchy

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